Micmacs à tire-larigot : la critique !
Publié le 12 Novembre 2009
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Date de sortie cinéma : 28 octobre 2009 Réalisé par : Jean-Pierre Jaunet Avec : Danny Boon, Omar Sy
Fin des années 70. Au cœur du désert Marocain, une grosse explosion se produit alors que des démineurs français sont en plein travail. Le téléphone sonne dans un pavillon d'une banlieue
française. Bazil, âgé de neuf ans, voit sa mère pleurer au téléphone. Quelques années plus tard, Bazil reçoit une balle dans la tête. Mais il survit bien que le projectile soit toujours
logé dans son crâne. Il perd son travail et se retrouve à la rue. Il est alors recueilli par une bande de personnages : Remington, un noir qui ne parle qu'avec des expressions désuètes;
Calculette, qui peut calculer tout en un clin d'œil; Fracasse, qui veut battre le record de l'homme canon; Placard, qui a survécu à la guillotine; la Môme caoutchouc, une
contorsionniste et enfin Tambouille, qui a adopté toute cette tribu. Bazil tombe un jour, par hasard, devant les bureaux de deux compagnies. Il se souvient du logo des deux armes qui
ont provoqué tout ce qui lui est arrivé. Avec l'aide de ses amis, Bazil va tenter d'anéantir ces deux grandes entreprises.
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Après 5 ans d'absence, alors que nous devions le retrouver derrière Harry Potter et l'Ordre du Phoenix (2007) ou encore Life of Pi, c'est finalement avec Micmacs à tire-larigot (2009)
qu'il fait (enfin) son grand retour. Avec une oeuvre bien à lui, comme lui seul sait les faire, les écrire, les styliser, les magnifier, bref, on retrouve les mêmes qualités qu'avec Le
Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001), ses personnages si bien écrits, drôles et passionnants. Sans oublier le plus important, cette qualité photo propre au cinéaste, avec ses
couleurs chaudes, vertes ou jaunes et cette mise en scène si particulière, avec ses anecdotes et ses innombrables bric-à-brac habituels. Porté par un scénario qui fourmille d'idées,
Jean-Pierre Jeunet nous offre une comédie comme on les aime, absurde et qui sort de l'ordinaire. Les acteurs, qu'ils soient au premier ou au second plan, apportent tous quelque chose au
film. Bien évidemment, c'est Dany Boon qui nous surprend le plus en reprenant le rôle qui, initialement avait été écrit pour Jamel Debbouze. Cette fable anti-arme donne le sourire et
c'est tout ce que nous espérions, une fois de plus, Jean-Pierre Jeunet recèle de talents et c'est indéniable !
*** Critique by RENGER Benoit |