Critique - The Signal de William Eubank
Publié le 30 Janvier 2015
Nick et Jonas sont étudiants en première année à MIT (Massachusetts Institute of Technology). Passionnés de piratage, ils ont déjà déjoué le système de sécurité de MIT. Quand ils décident de faire un road trip à travers le Sud-Ouest des Etats-Unis avec la petite amie de Nick, Hailey, leur trajet se trouve être détourné par un génie de l'informatique qui attire leur attention. Le trio se retrouve alors entraîné dans une zone étrangement isolée. Soudain, tout devient noir. Nic est devenu un captif, ils découvrent alors qu'ils font partie d'un complot hors normes.
Il y a des films où la sauce ne prend tout simplement pas. The Signal est l'un de ceux-là. Autopsie d'un long-métrage prometteur de science-fiction.
Tout commençait bien pourtant : des étudiants partent sur les traces d'un pirate informatique qui ne cesse de les narguer. Ils parviennent à le localiser, se rendent sur les lieux. On tout aussi curieux qu'eux de savoir ce qu'ils vont y découvrir. Mais à un moment, quelque chose se casse et la suite va aller de mal en pis. Pas dès le changement de ton du film, mais très vite après.
Il y a pourtant quelques bonnes scènes à la fois entre les frasques du héros qui tente de comprendre ce qu'il lui arrive et des passages presque claustrophobes où le mystère est omniprésent. Laurence Fishburne nous rend mal à l'aise dans la peau d'un étrange inspecteur, Olivia Cooke est absolument parfaite.
Par contre, malgré les émotions qu'elle parvient à insuffler, l'intrigue est des plus perturbantes. Il y a sans doute des explications à tout cela, mais le scénariste a oublié de nous donner la moindre vraie parcelle. Pire que tout il enfonce son film jusqu'à la dernière image qui symbolise ce que l'on pense avoir vu : un retournement de cerveau sans aucun sens.
The Signal est un film OVNI, de la science-fiction avec un côté intimiste, mais surtout de la science-fiction qui ne paraît pas à sa place, qui semble trop grosse à avaler. Le film nous plonge près des personnages au cours d'une histoire qui part dans une surenchère. Dommage, ça commençait bien.