Tron L'Héritage : la critique du film évènement

Publié le 14 Février 2011

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Réalisé par Joseph Kosinski. Avec Jeff Bridges, Olivia Wilde, Garrett Hedlund. Sam est un jeune féru de technologie qui enquête sur la disparition de son père Kévin Flynn, un concepteur de jeux vidéos. Sam et son amie Cora se retrouvent alors propulsés dans un programme féroce de jeux de gladiateurs où Kevin a vécu pendant 25 ans. Tous trois se voient alors engagés dans un voyage d'une importance vitale à travers un univers numérique visuellement stupéfiant très avancé et extrêmement dangereux.

 

Près de trente ans après l'échec cuisant rencontré avec Tron (1982), les studios Disney ont pris de gros risques en décidant de donner une suite à ce film maudit (mais devenu culte pour la génération geek). Les avancées technologiques permettant de mieux restituer l'univers informatique dans lequel évolue les personnages principaux, on avait hâte de découvrir à quoi pouvait ressembler "la Grille" avec l'apport de l'IMAX® et de la 3D relief. Résultat, c'est un magnifique lifting que c'est offert l'univers de Tron, il n'y a plus grand chose de comparable entre la première version et cette suite, si ce n'est que l'on retrouve toujours avec le même plaisir la légendaire course de "LightCycle" (les fameuses motos fluorescentes), cette dernière est visuellement impressionnante, surtout en 3D. Niveau interprétations, on retrouve Jeff Bridges, qui campait déjà le rôle principal dans le premier opus. A tout juste 61 ans, il a lui aussi subit un lifting "informatisé" en rajeunissant d'une trentaine d'années pour camper son avatar "Clu". A ses côtés, on retrouve l'inconnu Garrett Hedlund, aux côtés de la ravissante Olivia Wilde ainsi que Michael Sheen (hilarant dans la peau de l'excentrique Castor).

 

Cette suite a bien évidemment quelques points noir, notamment le scénario (dans la partie "live") ainsi que des dialogues qui laissent plus d'une fois à désirer (dans la partie "virtuelle"). Cependant, pour une première réalisation, il faut reconnaître que Joseph Kosinski a su rester fidèle à Steven Lisberger et au précédent film. L'immersion est totale, grâce à de superbes décors, les SFX sont dantesques, cette ville sombre mais lumineuse à la fois où l'IMAX® nous offre une vision plus en profondeur de cet univers (tant au niveau visuel qu'au niveau sonore). Concernant la B.O, on la doit au tandem électro français les Daft Punk, pour leur première musique de film, elle colle parfaitement à l'univers du film, un vrai régal (surtout pour les fans).

 

Une suite inattendue et pour laquelle on avait fondé pas mal d'espoirs, espérant qu'elle n'ait pas le même triste sort que le précédent film. Finalement, c'est tout autre, le plaisir est là, la nostalgie ne s'est pas envolée et on profite du spectacle les yeux écarquillés.

 

Critique by RENGER Benoit

Rédigé par Geotoine

Publié dans #Critiques

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