Les herbes folles : la critique du film !

Marguerite Muyr se fait voler son sac à la sortie d'un magasin du Palais Royal. Le voleur jette le contenu dans un parking d'un centre commercial de L'Haÿ-les-Roses et Georges Palet le ramasse au pied de sa voiture. Débute alors dans l'imaginaire de Georges une histoire d'amour absurde et surréaliste qui le pousse à harceler de lettres et de coups de téléphone Marguerite qui l'éconduit prudemment.

Prix Exceptionnel du Jury lors du dernier Festival de Cannes, on espère que cette récompense n'a aucun rapport avec ce film mais plutôt avec sa carrière, car avec son dernier film, on peine à comprendre. Les Herbes Folles (2009), inspiré du roman L'Incident de Christian Gailly, est un mauvais mixe entre la comédie romantique et le cinéma expérimental. Une oeuvre brouillon où les scénettes sont omniprésentes et sont loin d'être convaincantes. 100 minutes de fantaisie surréaliste auquel on adhère pas une seule fois et ce, malgré l'élégante distribution, la jolie qualité photo et la belle B.O composée par Mark Snow (le compositeur de la série culte The X Files).