La Princesse et la Grenouille : la critique du film !

Publié le 18 Janvier 2010

Date de sortie cinéma : 27 janvier 2009
Réalisé par : Ron Clements, John Musker
Avec les voix de : Anthony Kavanagh, Liane Foly, China Moses

Sur les bords du Mississippi, dans les années 20, La Nouvelle-Orléans vibre au son du jazz et de la romance. Pourtant, la belle Tiana n’a pas une minute à perdre en rêvant à l’amour. Passionnée par la cuisine, elle se consacre entièrement à son plus cher désir : devenir une restauratrice à succès et accomplir ainsi le rêve de son père. Mais malgré ses efforts, les obstacles se multiplient.

Un séduisant jeune prince, Naveen, vient d’arriver en ville, attiré par sa passion du jazz. Gâté, irresponsable et paresseux, le jeune homme a jusqu’ici compté uniquement sur son charme pour réussir dans la vie. Sa richesse et son rang attirent le malfaisant Dr Facilier, un sorcier qui pratique la magie noire. Ne parvenant pas à profiter de la fortune du prince, Facilier se venge, et le transforme en grenouille.

Naveen persuade Tiana de lui donner un baiser pour qu’il retrouve sa forme humaine. Mais le résultat n’est pas celui espéré : c’est la jeune fille qui est à son tour métamorphosée en batracien.
Aux prémices de l'animation, il y eu Disney avec le tout premier long-métrage d'animation de l'Histoire avec Blanche-Neige et les sept nains (1937). Jusqu'au début des années 2000 (soit, un règne d'une cinquantaine d'années), les studios Disney régnaient en maître, mais l'ère de la 2D avait ses limites ! La 3D (en images de synthèse) a vu le jour au cinéma grâce au studio Pixar et a très rapidement raflé la mise. Par la suite, le succès de Disney a commencé à décliner, dû à quelques déceptions tant scénaristiques que visuelles (Atlantide, l'empire perdu - 2001 & La Ferme se rebelle - 2004). Disney fût obligé de fermer ses bureaux d'animation 2D et pour ne pas perdre la face, décida de racheter Pixar et s'était même juré de ne plus refaire de la 2D.

Mais sous l'impulsion de John Lasseter (ex vice-président de Pixar, devenu directeur de la branche animation chez Disney), la firme aux grandes oreilles a rouvert ses studios à la 2D artisanale (entendez par là, un bond dans le temps, avec la bonne vielle animation faite avec un crayon à la main !). C'est un retour aux sources que s'offre le mythique studio de Burbank pour le plus grand plaisir des aficionados et des nostalgiques "old school".

Avec La Princesse et la grenouille (2009), c'est une oeuvre pleine de magie, d'humour, de chansons, de répliques drôles, d'aventures, de personnages attachants (et pour la première fois, une princesse afro-américaine !!), bref, c'est un "revival" comme on l'espérait, digne de Ron Clements (La Petite Sirène - 1990) & John Musker (Aladdin - 1993), qui nous prouve que malgré les avancées technologiques (la 3D ou la motion capture), l'animation 2D reste et restera une technique immuable.

***

Critique b
RENGER Benoit

Rédigé par Geotoine

Publié dans #Critiques

Commenter cet article