Happiness Therapy : la critique du film par AL Soyez
Publié le 16 Janvier 2013
AL Soyez, de "La Bobine Sélective", a découvert pour nous, en compagnie des autres membres du Club 300 Allociné, le long-métrage "Happiness Therapy", qui sortira sur les écrans français le 30 janvier prochain. Voici son avis :
« La thérapie du bonheur », ce petit film américain qui fait tellement parler de lui depuis quelques mois et qui vient de rafler un nombre non négligeable de nominations aux Oscars 2013 est-il vraiment la pépite attendue ou juste une énième incrust’ signée Weinstein ?
Fait notable, j’ai « vu » deux fois Happiness Therapy. La première fois, j’étais persuadée de m’être profondément endormie dès les premières minutes. Pensant que mon état de fatigue avancé de ce jour-là était à 99,9% responsable de ce moment d’égarement particulièrement gênant, j’ai voulu donner une deuxième chance au film de David O. Russell. C’est là que j’ai compris que je n’avais pas véritablement dormi la première fois et que j’avais presque tout vu… Le film est simplement long et pénible.
Il est incontestablement très américain aussi. Sans doute un élément à prendre en compte pour expliquer ce manque évident d’intérêt ressenti pendant 2 heures.
Autre problème notable, je serais bien incapable de vous dire s’il s’agit d’une comédie, d’une dramédie ou d’une romcom. Le film navigue d’un genre à l’autre sans jamais réussir à accorder ses violons. Si certains ont pu trouver la fin terriblement cliché, je dois vous avouer que c’est de loin ce que j’ai préféré dans le film. La danse + la lettre ont fait chavirer mon petit cœur de romantique malgré le fait que Bradley Cooper ne me fait absolument pas rêver.
Il y a quelques mois, je disais justement qu’il n’était pas capable d’assumer un premier rôle (souvenez-vous du mauvais Limitless). Je confirme. Syndrome Orlando Bloom en puissance et ce n’est pas ces multiples nominations pour ce rôle de bipolaire en quête de stabilité qui me feront changer d’avis. Les autres acteurs sont par contre impeccables. Faut-il vraiment parler de De Niro ? Non. Côté sexe fort (je parle des femmes, évidemment) Jacki Weaver et Jennifer Lawrence sont parfaites. De là à leur offrir des Oscars ? Peut-être pas.
Happiness Therapy c’est donc beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Un film trop long, trop américain, trop criard qui n’a réussi à éveiller ma curiosité que dans ses 15 dernières minutes. On repassera pour la dose de bonheur.
Une imposture by Weinstein Company.
Retrouvez les autres critiques de AL Soyez sur son blog "La Bobine Sélective".
La vie réserve parfois quelques surprises… Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.