[Critiques] Intouchables, Johnny English le retour
Publié le 2 Novembre 2011
Sortie cinéma : 2 novembre 2011. Réalisé par Eric Toledano, Olivier Nakache. Avec François Cluzet, Omar Sy. A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.
Le tandem Toledano/Nakache ne cesse de nous combler, après les excellentes comédies Nos jours heureux (2006) & Tellement proches (2009), pour leur quatrième long-métrage, ils changent de registre pour celui de la comédie dramatique en s’inspirant (librement) d’une histoire vraie. On y fait la rencontre de Philippe, un riche aristocrate qui suite à un accident de parapente, se retrouve paraplégique. Ce dernier engage alors comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue fraîchement sorti de prison. Deux individus qui normalement n’auraient jamais dû se rencontrer, deux classes sociales très différentes et opposées l’une de l’autre, et pourtant leur rencontre sera la plus belle chose qui pouvait leur arriver (et c’est d’ailleurs ce lui leur aura sauver la vie à chacun, d’une part, c’est ce qui aura maintenu en vie Philippe, en ayant à nouveau goût à la vie et en rencontrant par la suite la femme de sa vie et d’un autre, c’est ce qui aura permit à Driss de rentrer dans le droit chemin en quittant ses mauvaises habitudes ainsi que ses mauvaises fréquentations). Intouchables (2011) est une brillante réussite, tant à la fois au niveau de l’écriture, qu’au niveau de la mise en scène et de la direction artistique. Près de 120 minutes que l’on ne voit pas passer et où François Cluzet & Omar Sy se donnent pour la première fois la réplique, deux acteurs que tout séparent et qui pourtant se retrouvent côte à côte et nous font passer un agréable moment en leur compagnie, entre le rire et l’émotion, une œuvre humaniste, pleine de générosité, de tendresse, de sensibilité et de drôlerie.
*** Très bon film.
Sortie cinéma : 19 octobre 2011. De Oliver Parker. Avec Rowan Atkinson, Gillian Anderson. Ayant pris quelques années pour vivre retiré dans une région reculée d’Asie, Johnny English, le meilleur agent du MI7, en a profité pour perfectionner ses compétences uniques. Lorsque ses supérieurs apprennent que la vie du Premier ministre chinois est menacée, ils décident de le rappeler pour déjouer le complot. Si le monde a besoin de lui, Johnny English est prêt à reprendre du service… plus déjanté et déchaîné que jamais. À seulement quelques jours de la conférence internationale, English va devoir faire appel aux derniers gadgets hightech et à ses méthodes singulières pour enrayer l’infernale machination impliquant les Russes, la CIA et même le MI7… Enchaînant bourdes et catastrophes, Johnny English va tout tenter et même plus pour sauver le monde…
Rowan Atkinson, le célèbre comique anglais mondialement connu grâce à la série télévisée Mr. Bean (1990/1995), nous reviens huit ans après Johnny English (2003), une seconde fois dans la peau du désastreux agent secret britannique. Si le premier volet nous avait laissé un arrière goût amer, il faut bien reconnaître que cette suite nous offre là une agréable comédie d’espionnage où Oliver Parker (Le Portrait de Dorian Gray - 2009) succède à Peter Howitt à la réalisation. Toujours aussi drôle et absurde, c’est un réel plaisir de retrouver Rowan Atkinson dans la peau de ce James Bond raté qui, à 56 ans et les tempes grisonnantes, parvient sans le moindre mal à nous faire rire de ses blagues toutes plus stupides les unes que les autres. A ses côtés, on prendra beaucoup de plaisir à retrouver la (trop) discrète Gillian Anderson (X-Files : Aux frontières du réel - 1993/2002), aux côtés de Dominic West et de la (toujours aussi) ravissante Rosamund Pike. Johnny English, le retour (2011) est un savoureux cocktail alliant la parodie d’espionnage et le thriller, le tout, saupoudré d’une pointe d’humour bon enfant, où Rowan Atkinson excelle comme toujours dans le registre du comique, grâce à ses mimiques visuelles et les nombreux running gag (dont certains s’avèrent certes prévisibles mais dont l’effet est garantit).
** Bon film.
Critiques by Cinéphile NostalGeek