2012 : la critique du film !

Publié le 18 Novembre 2009

Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009
Réalisé par : Roland Emmerich
Avec : John Cusack, Danny Glover

Les Mayas, l’une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion. La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps...
Le spécialiste des films à gros budget bourrés d’SFX (Independence Day - 1996 & Godzilla - 1998) refait parler de lui, après son précédent film catastrophe dans lequel NewYork subissait un raz-de-marée géant par -20°C (Le Jour d'après - 2004), cette fois-ci, il s’intéresse de près à la thèse des Mayas selon laquelle la fin du monde serait prévue pour le 21/12/2012 ! Bien évidemment, c’est sans surprise que l’on assiste durant près de 160 minutes, à un bon gros pop-corn movie, dénué de scénario à proprement parlé (on évitera de s’attarder que les dialogues), où situations exagérément poussives et absurdités se suivent et se ressemblent (comme bon nombre de Séries B catastrophes Hollywoodiennes). Fort heureusement, niveau SFX on est gâté, en effet, Roland Emmerich ne lésine devant rien, entre les reconstitutions en décors « mouvants » et les trucages en CGI, on en a pour notre argent. Normal me direz-vous puisque c’est l’intérêt même du film ! On en prend plein les mirettes et on peut le féliciter pour ces belles prouesses. Par contre, là où il ferait bien de changer, c’est au niveau de sa conception des personnages, toujours aussi très caricaturés et archétypaux, où le père de famille (Américain) permet de sauver bon nombre d’individus (!!) Bref, visuellement superbe mais scénaristiquement prévisible et poussif.

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Critique by RENGER Benoit