13 films d'horreur cultes : Suspiria, La Colline a des Yeux
Publié le 26 Octobre 2009
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Réalisé par : Dario Argento Avec : Jessica Harper, Alida Valli
Par une nuit d'orage, une jeune étudiante américaine, Suzy Banner, atterrit à Fribourg pour intégrer la Talm Akademie sur Escher Strasse, une des meilleures écoles de danse au monde. Sous
une pluie battante, elle arrête un taxi qui la conduit jusqu'à l'école. À peine arrivée, elle a juste le temps de voir une jeune fille s'enfuir du bâtiment, affolée et criant des mots
inintelligibles à l'interphone. Suzy, que la personne à l'interphone refuse de laisser entrer, passe la nuit dehors. Le lendemain, la jeune femme intègre l'école. Deux étudiantes ont été
sauvagement assassinées la nuit de son arrivée.
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Le maître de l’horreur Italien nous subjugue avec son Suspiria (1977) , premier volet du triptyque qui inclue aussi Inferno (1979) & La Terza Madre (2006). Tout commence par une bonne dose de mystère et d’interrogation. Un drame s’est produit dans une prestigieuse académie de danse. Que s’est-il réellement passé ? Les autres pensionnaires vont-elles subir le même sort ? Dario Argento nous laisse dans le mystère, où les zones d’ombre se font de plus en plus présentes, jusqu’au moment où l’on découvre qu’en fait, l’académie en question est en réalité un repère de sorcières ! Là où Dario nous bluffe du début à la fin, c’est dans sa mise en scène, à la fois judicieuse et terrifiante. Puis, dans le choix de ses acteurs, où l’on retrouve la ravissante Jessica Harper, ainsi que Udo Kier qui fait quant à lui, une légère apparition. Bien sûr, il ne faut pas se leurrer, Suspiria (1977) ayant déjà trente ans au compteur, il est normal que nous lui trouvions quelques rides disgracieuses. Notamment dans le choix des décors (formes et couleurs flashy), sans oublier la surenchère d’hémoglobine rose bonbon. Néanmoins, il faut reconnaître que le fait d’avoir choisi le groupe Goblin pour la B.O était un choix plus que satisfaisant ! Critique by RENGER Benoit |
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Réalisé par : Alexandre Aja Avec : Ted Levine, Emilie de Ravin
Big Bob Carter, ancien commissaire de la police de Cleveland et sa femme Ethel emmènent leur famille en Californie pour fêter leurs noces d'argent. Accompagnés de Lynn, Brenda et Bobby,
leurs enfants, Doug le mari de Lynn, leur propre bébé et les deux chiens Beauty et Beast, ils décident de faire un détour par le désert du Nouveau Mexique. Guidés par l'étrange gardien
d'une station service, ils empruntent un chemin non répertorié. Leurs pneus explosent et la famille se retrouve coincée en plein désert. Ils sont alors pris en chasse par une famille de
mutants victimes d'irradiations nucléaires.
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Enfin un remake digne de ce nom ! Depuis le temps qu’on l’attendait, Alexandre Aja à réussi son pari, celui de réaliser un classique du cinéma d’horreur : La Colline a des yeux (The
Hills Have Eyes) (2005) réalisé en 1977. Le jeune Français, à qui l’on doit le redoutable Haute Tension (2003) est parti faire les yeux doux au grand manitou : Wes Craven (le réalisateur de l’original), et cela lui réussi ! Cette nouvelle version qui, dès les premières minutes nous en met plein la vue et où l’on devine qu’il sera gore, et délicieusement trash. Tourné dans les déserts Marocain (censé représenter le désert de Californie), ce décors naturel aride et à perte de vue, arrive à créer une atmosphère oppressante (on se sent épié de tous les côtés). Les monstres, ou plutôt les habitants irradiés à cause des essais nucléaires vont se délecter de nos vacanciers et tout le monde va y passer ! Les parents, le jeune couple, le frère & la sœur (interprétée par la ravissante Emilie de Ravin, révélée auprès du public grâce à la série tv Lost - Les Disparus), et même les animaux domestiques n’y couperont pas ! Du sadisme pur, à coups de pioches et de haches en pleine face, pour un premier long-métrage U.S, Alexandre Aja fait fort, car en plus d’avoir réalisé un excellent remake, il nous prouve que ces talents n’ont pas de frontière et obtient les yeux fermés, sa Green Card pour ses futures réalisations avec notamment avec The Waiting & Into the Mirror, prévus au alentour de 2007. Critique by RENGER Benoit |