13 films d'horreur cultes : Street Trash, Sublime, A l'intérieur
Publié le 31 Octobre 2009
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Réalisé par : Jim Muro Avec : Bill Chepil, Mike Lackey
Un épicier met en vente un alcool qu'il a trouvé à un prix très bas. Les clochards du coin se l'arrachent. Ce qu'ils ne savent pas c'est que la boisson fait fondre ceux qui la boivent.
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Une suite invraisemblable de scènes n’ayant rien à voir avec les précédentes. Hémoglobines version peinture à la gouache (le sang coule à flot de toutes les couleurs). Street Trash (1986) dans la lignée horrifique et gore de Bad Taste (1987) & de Braindead (1993) est ce que l’on pourrait qualifier de film expérimental ! Un film où les clochards et la crasse ont le premier rôle, dans leur bidonville où règne la violence, la débauche, la luxure et le crime. Vulgaire, immonde, trash, vomitif et poisseux, voilà l’impression que vous laisse Street Trash à la fin. Du gore, du rire et des scènes loufoques, c’est ce qui vous attend. Critique by RENGER Benoit |
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Réalisé par : Tony Krantz Avec : Tom Cavanagh, Kathleen York
Un homme de 40 ans se rend dans un hôpital afin de passer des examens. Mais à son réveil, il n'est pas dans la bonne chambre et possède une cicatrice sur le ventre. Il va alors tenter de
découvrir ce qui lui est arrivé.
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Encore inédit en France, ce DTV de 2007 se démarque de ses autres concurrents par ses côtés surréalistes, sexy et gore. Si la mise en scène déroute (à la fois trop lente et complexe),
le film surprend par son approche (on comprend réellement l’enjeu du film qu’à la toute fin de celui-ci). A la fois choquant et dérangeant, âmes sensibles s’abstenir (coupage de phalanges
au sécateur, etc), le film nous fait découvrir une autre facette du monde hospitalier (entre l’infirmière ultra-sexy et l’infirmier sadique). Entre rêves (flashs-backs) et cauchemars,
Sublime (drôle de titre pour un film si trash) surprend et déroute du début à la fin, une drôle de surprise ! Critique by RENGER Benoit |
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Réalisé par : Alexandre Bustillo et Julien Maury Avec : Alysson Paradis, Béatrice Dalle
Sarah, dont le mari vient de décéder dans un accident de voiture, passe seule le réveillon de Noël dans sa maison. Alors qu'elle doit se rendre le lendemain matin à la clinique pour
accoucher, une femme étrange frappe à sa porte pendant la nuit, bien décidée à lui arracher, par tous les moyens, le bébé dans son ventre. Un bébé qu'elle croit être le sien…
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Rarement le cinéma français aura réussit à nous provoquer autant de sensations et de frissons au court d’un film d’horreur. Soyons clair dès le début, A l’Intérieur ne fait pas dans
la dentelle, non loin de là. C’est le genre de film réservé à une certaine catégorie de spectateurs, avide d’hémoglobine en mode « hectolitres », le cinéma gore français fait enfin son
retour, par la petite porte, certes, mais cela fait un bien fou ! Avis aux amateurs du genre, ceux qui recherchent l’horreur en mode Braindead (1993) vs Haute Tension (2003), et pour ceux qui n’auraient pas encore eu leur dose de sévices avec Calvaire (2005) seront servis ! Ici, le scénario n’est hélas, pas convainquant, car trop brouillon, sans réelle ligne de conduite. On constatera rapidement que le seul et unique atout de ce film, sera la liberté auquel les réalisateurs se seront accordés au niveau de la mise en scène, à la fois macabre et trash. Quelques bonnes idées viendront par moment pimenter ce thriller original. Un huit clos où se croisent deux actrices étonnantes et saisissantes. Alysson Paradis & Béatrice Dalle nous promettent quelques bons moments bien hard. Entre les coups de ciseaux dans le nombril et le flash-ball en pleine face, A l’Intérieur est décidément un film à prendre avec des pincettes et à fortement déconseiller aux femmes enceintes ! ! Critique by RENGER Benoit |